Protection intégrée Mettre en place le terrain le moins favorable possible aux maladies
Olivier Fumery, agriculteur à Laversines, suit les règles de la protection intégrée pour ses cultures. « En construisant un itinéraire technique peu favorable aux maladies dès le semis, par le choix de variétés rustiques, un semis clair et précoce, je limite le potentiel de développement des maladies. » François Dumoulin, son conseiller à la Chambre d’agriculture de l’Oise, confirme : « limiter autant que possible la pression maladie dès le début de l’itinéraire lui permet de ne viser qu’un seul passage de fongicides ».
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Scor, variété de blé tendre, offre un bon compromis entre rusticité et productivité. Noté 6 pour son comportement face à la septoriose, Olivier Fumery, agriculteur à Laversines, l’a semé le 13 octobre à une densité réduite de 30 %. « Ne pas semé trop tôt ni trop dense, une variété se comportant bien face aux maladies », telles sont les premières bases pour cultiver son blé en suivant les principes de la protection intégrée.
Un Ift réduit de moitié |
De même, la fertilisation azotée démarre fin février à petite dose par un premier apport limité à 30 unités. « La surfertilisation au début du développement végétatif favorise le tallage et fragilise les plantes en les exposant à la pression maladies », explique le conseiller.
Un seuil parfois difficile à atteindre
Pas besoin des dernières nouveautés fongicides |
Le traitement du jour est constitué d’un mélange d’Opus new à 0,75 (époxiconazole) et de Pyros à 0,5 (prochloraze) pour un coût de la protection fongicide à environ 25 €/ha. Sans raccourcisseur, sans insecticide, avec un désherbage précoce au printemps, Olivier Fumery obtient un Ift de 1,9, comparé à 6 de moyenne sur le département.
Earl Fumery à Laversines En non labour et travail du sol superficiel |
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